Bakhtiyar Karipullaevitch Artaev, né le 14 mars 1983 à Taraz, au Kazakhstan (anciennement connu sous le nom de Zhambyl), est un éminent boxeur et champion olympique. Tout au long de sa carrière, il a remporté des prix aux Championnats du monde et aux Jeux asiatiques et est également devenu dix fois champion du Kazakhstan. Bakhtiyar est également reconnu comme Maître émérite des sports du Kazakhstan et a reçu plusieurs prix d'État.
Famille et enfance
Bakhtiyar a grandi à Taraz comme un garçon mince et simple, mais dès son plus jeune âge, il a montré un fort caractère. Il était toujours prêt à se défendre et à protéger ses amis, se retrouvant souvent impliqué dans des combats de rue. Conscient de son potentiel, le père de Bakhtiyar l'a initié, lui et son frère aîné Bakhyt, à la boxe lorsque Bakhtiyar avait dix ans. Sous la direction de son premier entraîneur, Nurlana Akurpekova, il se distingue rapidement et devient vainqueur des championnats régionaux. Bakhtiar attribue à son entraîneur le rôle clé qu'il a joué dans son développement, presque comme un deuxième père, lui apportant un soutien et des encouragements constants.
La vie en dehors du sport
Bakhtiyar - vient d'une famille unie, le fils de Karipulla Bibasarovich et Tumarkul Umurtaevna, a deux frères - Bakhyt et Nauryz. Le 18 avril 2009, il a épousé Saltanat, avec qui il a été marié pendant plus de dix ans et pendant cette période, ils ont eu quatre enfants. En 2012, Bakhtiyar a vécu une tragédie lorsque ses parents et ses deux nièces ont été impliqués dans un accident de voiture alors qu'ils rentraient chez eux de Chimkent à Taraz, entraînant la mort de leurs deux parents.
Carrière d'athlète
Le parcours sportif de Bakhtiyar Artayev n'est pas seulement impressionnant, c'est aussi une histoire de triomphe personnel et de détermination infatigable. Débutant sa carrière de boxeur sous la supervision de l'entraîneur Nurlan Akurpekov, Bakhtiyar a remporté son premier championnat national à 15 ans. Ses premiers succès n’étaient pas seulement un témoignage de son talent, mais aussi un aperçu de son avenir en tant que compétiteur féroce sur la scène mondiale. À l'âge de 18 ans, Bakhtiar représentait son pays aux Championnats d'Asie en Malaisie et prenait avec beaucoup de difficulté la deuxième place. Un an plus tard, il réitère ce succès en Inde lors des Jeux afro-asiatiques d'été. Il ne s'agissait pas seulement de victoires, mais aussi de tremplins qui le préparaient au plus grand test de sa carrière : les Jeux Olympiques de 2004 à Athènes.
À Athènes, les enjeux étaient plus élevés que jamais. En demi-finale, Bakhtiar affrontait Oleg Saitov, redoutable Russe et double champion olympique. Bakhtiar a non seulement gagné, mais a également anéanti les rêves d'un athlète expérimenté en quête d'un troisième titre olympique. Il a ensuite battu Lorenzo Aragon, un champion cubain expérimenté, dans un combat qui était autant une question de pouvoir que d'intelligence. Gagner une médaille d'or n'était pas seulement une victoire personnelle, mais aussi une fête nationale pour le Kazakhstan.
Cette victoire a été adoucie par la Coupe Val Barker, qui a été décernée à Bakhtiyar comme meilleur boxeur du tournoi. Cette reconnaissance était due non seulement à son habileté et à sa stratégie sur le ring, mais aussi à son esprit, sa ténacité et le cœur qu'il mettait dans chaque combat.
Malgré ses succès olympiques et internationaux, Bakhtiar savait à quel point les compétitions étaient difficiles. Après avoir remporté une médaille de bronze aux Championnats du monde 2005 en Chine et une autre aux Championnats 2007 aux États-Unis, il a continué à affronter la pression et les exigences physiques du sport au plus haut niveau. Sa quête d'une deuxième médaille d'or olympique à Pékin en 2008 lui a apporté son lot de difficultés, notamment une défaite controversée face au Britannique James DeGale. Cette défaite, aussi douloureuse soit-elle, a montré la profondeur de sa passion et de son dévouement pour le sport.
Retraite de la boxe
À l’âge de 25 ans, réfléchissant profondément à ses expériences à Pékin, Bakhtiar décide de quitter la boxe. Cette décision, dictée par le besoin de paix personnelle et de nouvelles activités, a trouvé un écho auprès de ceux qui comprenaient les sacrifices qu'exige le sport à un tel niveau d'élite.
La boxe n'a jamais vraiment quitté la vie de Bakhtiar. Il a accédé à un emploi qui lui a permis de redonner à la communauté et au sport. La gestion du Boxing Palace de Taraz, qui porte son nom, est le rôle qui lui a permis de relier ses réalisations passées aux générations futures de boxeurs.
En 2014, en quête de croissance, Bakhtiar a déménagé à Londres pour étudier la gestion. Ce nouveau chapitre ne consistait pas seulement à acquérir des connaissances, mais aussi à se forger une nouvelle identité en dehors du ring de boxe, en relevant les défis avec la même vigueur qu'il les relevait autrefois en tant que champion olympique.
Prix et réalisations
Il est difficile de prédire quel sera le succès de la carrière de Bakhtiyar Artayev. Il a brillé pendant une courte période dans le monde de la boxe, remportant une médaille d’or olympique. Malgré ce sommet, Artayev lui-même estime qu'il n'a atteint que 50 pour cent de son potentiel.
Son parcours comprend les réalisations suivantes :
- Médaille d'or aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes.
- Commandez "Barys" I degré.
- Prix d'État de la jeunesse "Daryn".
- Le titre de Maître Honoré des Sports de son pays.
- Citoyen d'honneur de sa ville natale.
La retraite
Après avoir quitté la boxe, Bakhtiyar a été impliqué dans divers sports, notamment en tant que commentateur télévisé pour des matchs de boxe. Il a fourni des commentaires experts sur les combats, notamment ceux du champion professionnel kazakh Gennady Golovkin, partageant sa profonde connaissance du sport avec les téléspectateurs.
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